Mourir à Verdun
Auteurs   Miquel, Pierre (Auteur)
Edition  Tallandier : Paris , 1995
Collation   1 vol. (315 p.)
Illustration   cartes, couv. ill.
Format   23 cm
indice Dewey   940.3
ISBN   2-235-02147-6
Prix   120 FRF
Langue d'édition   français
Sujets   Poilus (Guerre mondiale, 1914-1918)
Bataille de Verdun (1916) -- Histoire
Guerre mondiale (1914-1918)
Catégories   Documentaires
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Villeneuve sur Yonne 1894640120636 940.3 MILAdulte / Disponible
Résumé : Pierre Miquel, auteur de la Grande Guerre et d'une Histoire de France, a recherché dans les archives de l'armée et dans les témoignages des combattants la vérité sur l'holocauste de Verdun. Les cinq cent mille victimes franco-allemandes de la bataille ont transformé ce coin de France de vingt kilomètres carrés en charnier monstrueux, en haut lieu de la guerre civile européenne, la première de l'ère industrielle. Pour la première fois, les hommes étaient confrontés à une puissance de destruction due aux progrès des industries sidérurgiques et chimiques, et des industries d'armement. Ils faisaient la découverte que la guerre ne pouvait avoir d'autre issue que le suicide des peuples. Mais, en même temps, la bataille de Verdun montrait la protestation, allant jusqu'au sacrifice, d'un peuple qui ne voulait pas mourir et qui lutta, par le courage insensé des individus, contre la machine de mort qui prétendait s'imposer à eux. De ce point de vue, les combattants de Verdun n'affrontaient pas simplement ceux d'une autre nation, ils se sacrifiaient d'abord pour dire non à l'anéantissement industriel. Ils prétendaient s'opposer, de toutes leurs forces, à une domination dont l'objectif était de les réduire à néant. Pour cette raison, le "ils ne passeront pas" de Verdun adresse encore son message au monde. La victoire de Verdun n'est pas, comme on l'a trop souvent décrite, parfois en termes inexacts ou imprécis, celle de tel ou tel général. Qu'elle ait porté Pétain au pinacle avant de le rejeter, et Nivelle au sommet avant son limogeage, importe moins que la lutte pour la survie de centaines de milliers de Français et d'Allemands qui ont dû subir cette guerre.
Notes : Bibliogr. p. 313-315